vendredi 25 février 2011

Coyote son Yin ; mieux vaut tard que jamais.

Je crois que je ne me suis jamais autant sentie fière d'être femme qu'hier soir. En effet, pour ceux qui me connaissent moins vous n'avez habituellement droit qu'à mon côté plus masculin. C'est que, j'ai toujours cru qu'il fallait se montrer fort et agressif dans la vie, de penser et de marcher droit, comme les hommes.

En fait, je les admire, les hommes. Ils sont grands et forts. Je les crains, les hommes. Il sont plus grands et plus forts que moi. Et tout plus je les crains, plus une force indomptable en moi, me crie de les défier. C'est comme ça qu'au fil des ans, j'ai dénaturé la femme en moi. J'ai entré de mon plein gré dans le cercle maudit de la dominance masculine, ce système ancestral dont la plupart des hommes que je connais tentent désespérément de fuir, sans jamais vraiment y arriver. Mais hier soir, j'ai commencé à entrevoir le féminin avec des yeux différents.

Habituellement, les films que l'on qualifie "d'ode à la femme" me laissent extrêmement amère. Je n'y crois pas à ces prétextes pour montrer des tetons à la télé, monstre-cliché monté de toute pièce par des hommes concupiscents. C'est ce à quoi je m'attendais en écoutant le film Caotica Ana de Julio Médem. Mais à ma grande surprise, il traite justement de ces clichés, du regard de l'homme sur la féminité, de la déification cheap de la femme dans le but de lui faire ouvrir ses cuisses. Tout au long du film, la corde de la féminité authentique a vibré en moi. Je sais. Je sais. Je dois assumer ma féminité, mais en restant moi-même; fière, forte et droite. Lente, douce comme l'eau, passive et pourvoyeuse comme la terre.

J'ai travaillé si fort dans l'autre sens que je me sens perdue. Mais un éveil est un éveil. Mieux vaut tard que jamais.

dimanche 20 février 2011

l'amour du miroir

Il me semble que ça fait longtemps que je n'ai pas eu de position intransigeante sur un sujet beaucoup trop subjectif pour que mon argumentation soit prise au sérieux. (au moins... au moins deux bonnes heures.) Mais j'y vais quand même, après tout vous adorez et haïssez lire mes impertinences, au reflet de mon propre plaisir à les écrire.

Il me semble qu'en amour il y ait deux pôles ; l'amour du miroir et son contraire, la haine l'image. Maintenant, je crois que vous savez tous exactement où vous vous positionnez dans la gradation, je sais où je me trouve, en plein milieu et je me réoriente sans cesse vers l'un ou l'autre des extrêmes. J'en suis, je crois, à déterminer lequel m'écoeure le plus.

L'amour du mirroir; être amoureux de sa propre image, avoir l'impression de se faire l'amour. Ce concept hérisse les poils de la bête en moi... j'ai l'impression que personne de vraiment éveillé, tel Platon le défini, ne peut véritablement vivre l'amour du miroir. L'imbrication de soi me donne la nausée.

Toutes ces photos, où l'on s'adule, la domination et l'idolatrie du corps, le facisme de l'image, tout cela est tendance. Ça m'écoeure. brrrrrrr.

Je n'ai pas fini mon raisonnement, mais je m'en fou un peu. Après tout, je ne veux pas produire quelque chose de parfait, juste quelque chose que j'aime.



*ehhh! voir que je cite Platon dans un blog.

vendredi 18 février 2011

À la recherche du temps perdu et autres choses magnifiques

L'autre soir, je me suis étendue dans mon lit pour lire le délicieux power-roman de Marcel Proust intitulé À la recherche du temps perdu. Il fait plus de 3000 pages et le point de caractère doit être de maximum 9. Lire des gros livres intelligents ne m'a jamais excité plus qu'il faut. À vrai dire, je suis plutôt de nature volage, du genre nouvelles punché, donc, m'engager dans la lecture pas trop épique d'un roman, français en plus, est une grande décision.

Proust à une de ces écritures qui pourraient endormir les plus savants d'entre nous. En fait, tout le génie de notre vieux Marcel réside dans l'hypnose inconsciente du lecteur. Que l'on veuille ou non, chacune de ses phrases, simples ou étoffées, chacune de ses tournures, singulières ou compliquées, nous entraine dans les dédales de notre propre pensée. Que nous soyons lecteurs chevronnés ou néophytes littéraires, nous avons tous été victimes un jour où l'autre de la lecture vide. Et si ce n’était pas ça, le temps perdu, le moment où l'on ne se rend pas compte qu'on ne lit plus? Et si Proust cherchait véritablement à nous faire vivre ces moments de demi-conscience, entre la rêverie et lucidité en faisant résonner notre raisonnement à travers le sien?

Voici votre mission; lisez la première page de À la recherche du temps perdu, le livre Du coté de chez Swann, Combray I. Si votre esprit s'est met à divaguer et votre concentration à s'estomper, ce livre est pour vous. Qui sait, peut-être trouverez-vous votre temps perdu plus rapidement que moi. Je sais que je ne le trouverais certainement pas cette année.

jeudi 17 février 2011

Mon attitude face aux examens de mi-session.

Bonjour,

Voici mon premier blog sur blogger. J'ai décidé de me créer un blog aujourd'hui parce que je ne suis vraiment pas très occupée malgré les examens de mi-session qui arrivent à grands pas.

Je sais pas pour vous, mais c'est lorsqu'on me met le plus de pression que je "slack-off" le plus possible. J'me dis: "oui, si je manque mes examens, c'est que je n'aurais pas bien travaillé pendant la session ". Alors, souvent cette période se passe comme un charme parce que je suis totalement au dessus du stress estudiantin. Comme vous m'avez probablement tous entendu dire un jour ou l'autre; fuck the "going-t0-school-would-get-you-better-grades-theory".

Oui. Coyote, la reine de du stress mondain est complètement de glace devant la fièvre des examens. Je souhaite que vous puissiez faire de même. Être au-dessus de ses affaires n'a jamais été aussi fructifiant.

Coyote