dimanche 25 mars 2012

Rechercher l'urgence ou courrir après sa queue.

Je dis souvent que je veux écrire, que j'ai des idées plein la tête. J'entends souvent de la part de mon entourage qu'ils croient en mes projets artistiques. Il y a que du positif autour de moi, que des encouragements, que du beau.

Mais je ne fais pas grand-chose.

Je suis fascinée par ceux qui ont une urgence de créer, l'authenticité qu'ils dégagent et leur coeur. J'en ai beaucoup, de ce genre de personnes autour de moi! Ils entrent dans la même pièce que moi et, peu importe si je prends toute l'attention des convives avides de bla-bla, je sens au plus profond de moi que je suis une imposteure. Un grand talent niaiseux et sans discipline.

Je mets rarement mon coeur à l'ouvrage, ou alors qu'à moitié. En fait, j'attend le bon moment, j'attend les conditions nécessaires et je recherche l'urgence de créer. Mais vous savez quoi? Ça donne rien pantoute. Sophie me l'a craché dans face il y a quelques mois : « Coyote Impertinent, t'es yenk une osti de paresseuse.» Je pense que c'est la soirée ou j'ai bu le plus vite de toute ma vie pour essayer d'oublier, ou au moins d'estomper les mots dits avec une franchise à la fois dérisoire et parfaite qui sont restés gravés dans ma mémoire affective depuis.

Ben c'est vrai. C'est ben vrai! Faut que je débloque mon coeur et que je me lance, mais je suis terrorisée à l'idée de ne pas faire le bon choix. Je n'ai jamais véritablement pris de risque, à l'instar de ces grands artistes aux coeurs purs qui gravitent autour de mon bloc de pierre interstellaire

Comment vous faites pour payer votre loyer, tabarnac?

dimanche 4 mars 2012

les débuts

Pourquoi ne pas commencer comme ça :

Il était une fois, une vieille dame attendait patiemment la mort en compagnie de son chien...

Ah! Ça ne commence rien du tout! Ça serait la fin de l'histoire. Et les fins sont toujours plus longues que les débuts, avez-vous remarqué? Dans la vie du moins, c'est vrai.